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Le plus grand festival de film indésiré révèle l’ampleur de la prolifération des images d’abus pédosexuels sur Internet

Plus de 85 millions d’affiches de films seront générées par l’IA dans le cadre d’une installation visuelle bouleversante qui illustre la prolifération des images d’abus pédosexuels sur Internet et la gravité des traumatismes qui en découlent


Pour publication immédiate

Winnipeg, Canada — « Par mon propre père », « Je n’avais qu’un an », « Innocence violée : Il y a des choses qu’on n’oublie pas ».

Ce ne sont que quelques‑uns des titres monstrueux du Festival du film indésiré : une représentation visuelle bouleversante du nombre incroyable de 85 millions d’images d’abus pédosexuels signalées en 20211. Cela revient à dire qu’une image d’abus pédosexuels est mise en ligne toutes les deux secondes. La somme de ces images représente plus de contenu que tous les festivals de film du monde réunis.

Le festival, qui s’amorce à New York alors que le Tribeca Film Festiva tire à sa fin, utilise l’IA pour générer 85 millions d’affiches de films sur le site Web du festival (unwantedfilmfest.com). Les titres et les accroches des films sont tirés de témoignages de survivantes et survivants qui se disent affectés dans toutes les sphères de leur vie par l’existence de ces images et qui voient leur traumatisme exacerbé et leur sécurité compromise par leur maintien en ligne.

« C’est difficile de décrire ce que ça fait de savoir qu'il y a toujours quelqu'un quelque part qui regarde des images de moi enfant en train de me faire abuser sexuellement et qui en tire une sorte de gratification sadique. C'est comme si je me refaisais abuser encore et encore. Comment peut‑on laisser des survivants se faire revictimiser de la sorte après jour? Comment vais‑je guérir de ça quand ces crimes continuent d’être perpétrés contre moi? Aidez‑nous à construire un présent plus sûr pour les enfants de demain. »
— Une survivante d’abus pédosexuels avec prise d’images

L’installation physique, sise aux Studios Lume (393 Broadway, New York), a les allures d’un cinéma. Les affiches de films défilent rapidement sur des panneaux numériques pour illustrer la vitesse à laquelle les images d’abus pédosexuels se multiplient sur Internet. Elles sont présentées en plusieurs langues – dont l’anglais, le français, le mandarin, l’hindi, l’espagnol et l’allemand – pour refléter la dimension mondiale de cette épidémie.

Le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) utilise cette campagne pour faire prendre conscience de la facilité d’accès aux images d’abus pédosexuels – dont une grande partie se trouve sur des plateformes et des services grand public – et lancer un appel urgent au public à exiger des entreprises de technologie qu’elles suppriment les images d’abus pédosexuels de leurs plateformes et agissent en amont pour empêcher qu’elles y apparaissent.

« Nous payons aujourd’hui le prix de décennies de négligence et d’inaction de la part des entreprises de technologie du monde entier, et cette situation porte atteinte à la sécurité, à la dignité et à la vie privée d’innombrables victimes, survivantes et survivants, » déplore Lianna McDonald, directrice générale du CCPE, ajoutant que près de la moitié des images ayant fait l’objet d’une demande de suppression envoyée par Projet Arachnid (le robot d’exploration du CCPE) avaient été déjà été signalées au fournisseur de services. « Le Festival du film indésiré appelle le monde entier à se réveiller et à prendre conscience que la lutte contre l’épidémie d’images d’abus pédosexuels qui empoisonne Internet est un échec. »

Le CCPE invite le public à se mobiliser et à transformer son indignation en action en signant sa pétition exigeant que les entreprises de technologie agissent davantage pour mieux protéger les enfants, les survivantes et les survivants à l’échelle planétaire. Ces résultats seront transmis à des personnes en position de faire changer les choses, dont les dirigeants du G7, qui se réuniront en Allemagne en juin.

Pour en savoir plus sur le Festival du film indésiré et voir les affiches en temps réel, rendez‑vous à unwantedfilmfest.com

  1. 1 National Center for Missing and Exploited Children, CyberTipline rapport.
    https://www.missingkids.org/gethelpnow/cybertipline/cybertiplinedata
Contacts médias :
1 204 560-0723
communications@protegeonsnosenfants.ca

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Un mot sur le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) : Le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) est un organisme de bienfaisance national qui se consacre à la protection personnelle de tous les enfants. Il veut réduire l’exploitation et les abus sexuels d’enfants et offre à cette fin des programmes, des services et des ressources aux familles, aux éducateurs, aux organismes de services à l’enfance et aux forces policières du Canada ainsi qu’à d’autres intervenants. Cyberaide.ca — la centrale canadienne de signalement des cas d’exploitation et d’abus sexuels d’enfants sur Internet — relève aussi du CCPE, de même que le Projet Arachnid, une plateforme Web qui détecte les images d’abus pédosexuels connues sur le Web ordinaire et le Web clandestin et qui envoie des demandes de suppression à l’industrie.

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