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Les gouvernements et les institutions financières intensifieront leur lutte contre les images d’abus pédosexuels sur Internet


Pour publication immédiate

Vienne, Autriche — Cette semaine, aux Nations Unies, 71 gouvernements ont lancé collectivement un appel à l’action dans le but intensifier la lutte contre l’épidémie mondiale d’images d’abus pédosexuels sur Internet. (UPDATE depuis septembre 2023 : 75 États membres se sont maintenant joints à l'appel à l'action.)

« Les images d’abus pédosexuels se multiplient sur Internet à une vitesse jamais vue; le problème ne peut être résolu par une seule organisation ni un seul pays et ne peut être toléré, déclare Lianna McDonald, directrice générale du Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE). Nous avons besoin d’une action immédiate de la part de tous les secteurs, et il est encourageant d’entendre les dirigeants du milieu financier s’engager à faire davantage pour résoudre ce problème. »

Le CCPE faisait partie d’un petit groupe de présentateurs qui se sont adressés aux États membres des Nations Unies au terme de deux journées de travaux intensifs organisées par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, de concert avec le gouvernement du Royaume-Uni, et auxquelles ont participé des experts de la protection de l’enfance et de la justice pénale, des universitaires et des représentants d’organisations de la société civile, du secteur privé et d’institutions financières. Cette rencontre visait à discuter des faiblesses et des limites des approches actuelles face au problème et d’envisager de nouveaux moyens d’atteindre un double objectif : supprimer les images d’abus pédosexuels sur Internet et mettre en place une stratégie globale pour empêcher la réapparition des images connues.

« Le message que nous voulons faire passer est celui que les victimes et les survivantes et survivants répètent tous les jours : enlevez les images d’abus pédosexuels d’Internet, ajoute Lianna McDonald. Les solutions technologiques existent déjà; ce qui manque, c’est la volonté des entreprises de technologie et la mise en place d’une réglementation par les gouvernements. Nos enfants ont assez attendu. »

Un message d’une survivante d’abus pédosexuels avec prise d’images a été présenté à la rencontre :

« Permettez-nous d’être très clairs : les entreprises de technologie savent qu’il y a des images d’abus pédosexuels sur leurs plateformes. Elles savent que ces images représentent des scènes de crime connues et documentées montrant des abus horribles à l’encontre des plus vulnérables. Elles savent qu’il ne leur en coûterait rien d’utiliser les technologies disponibles, et elles savent aussi qu’il POURRAIT leur en coûter quelque chose de perdre les prédateurs qui fréquentent leurs plateformes. Trop c’est trop. Nous voulons que tous les acteurs qui ont le moindre pouvoir agissent, rendent des comptes et fassent preuve de transparence pour empêcher les entreprises de technologie de s’enrichir sur le dos des enfants. »

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Un mot sur le Centre canadien de protection de l’enfance : Le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) est un organisme de bienfaisance national qui se consacre à la protection personnelle de tous les enfants. Il veut réduire l’exploitation et les abus sexuels d’enfants et offre à cette fin des programmes, des services et des ressources aux familles, aux éducateurs, aux organismes de services à l’enfance et aux forces policières du Canada ainsi qu’à d’autres intervenants. Cyberaide.ca — la centrale canadienne de signalement des cas d’exploitation et d’abus sexuels d’enfants sur Internet — relève aussi du CCPE, de même que le Projet Arachnid, une plateforme Web qui détecte les images d’abus pédosexuels connues sur le Web ordinaire et le Web clandestin et qui envoie des demandes de suppression à l’industrie.

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